annwfn:art_et_culture:culte_pourpre
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+ | ====== Le culte pourpre ====== | ||
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+ | Elle a été pensée et édifiée par le huitième prophète, reconnu uniquement par le culte pourpre Lou’es-did Teranu. Cet ancien initié scribe du troisième rang du culte baferiste a été condamné par l’église orthodoxe en 317 comme hérétique pour ses propos et ses convictions déviantes. Cette même année est considérée comme date de naissance du culte pourpre. On dit qu'il est le huitième, mais cette place ne tient compte ni de la chronologie ni d'une quelconque réalité religieuse. Il n'est reconnu comme prophète que par le culte pourpre, qui de son côté ne reconnait que six autres prophètes de Herckrt-N' | ||
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+ | Ces adeptes considèrent eux aussi l’ Entité comme La fin, comme l’objectif suprême ! L’Entité est la force créatrice, elle n’a pas de conscience, c’est une énergie pure qui dérive au hasard dans le cosmos. S’ul-Tan est l’énergie destructrice, | ||
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+ | Le concept fondamental de cette déviance de la religion originale est que seul une peur réelle du mal permet de s’en absoudre. Ainsi, le culte pratique la torture purificatrice, | ||
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+ | ===== S' | ||
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+ | On lui connaît plusieurs noms, le Réprouvé, le Démon, le père des mensonges, le sombre orphelin, S’ul-Tan étant le plus commun. Il n’y a pas de tabous sur l’évocation de son nom ou de son pouvoir, même s’il existe des superstitions ou des histoires pour faire peur aux enfants… | ||
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+ | ====== Le Culte pourpre ====== | ||
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+ | ===== Le dogme ===== | ||
+ | Le dogme s’appuie sur la // | ||
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+ | Les instincts doivent être assimilés pour être contrôlés, | ||
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+ | ==== Vices et Vertus ==== | ||
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+ | **La jalousie** est source de conflit. Elle fige le jaloux dans une envie d' | ||
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+ | **La haine** est source de conflit. Elle pousse au mal par le mal, à l' | ||
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+ | **L' | ||
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+ | **La paresse** est source de conflit. Elle pousse à l' | ||
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+ | ===== Le clergé ===== | ||
+ | Le clergé est à la fois plus simple et plus ésotérique que celui de l’église Baferiste. Il y a les fidèles (tout ceux qui reconnaissent // | ||
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+ | Au dessus, élus par les initiés du dixième cercle à vie les seize gardiens, les Shei-T’ans (deux par royaumes, même dans ceux où le culte est interdit) forment le onzième et dernier cercle. Enfin, il y a les infidèles, tous les autres ! | ||
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+ | On ne sait pas très bien comment les initiés franchissent les divers degrés les menant au plus haut niveau. La seule certitude est que seul un membre du onzième cercle peut présider à la montée d’un degré. Le clergé se distingue par le port de la toge pourpre. Des épaulettes avec de un à cinq galons et/ou un à cinq boutons en cuivre au dessin du dragon lové permettent la distinction hiérarchique. Les initiés du onzième cercle ont leurs épaulettes entièrement en cuivre. | ||
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+ | ===== Autres considérations ===== | ||
+ | L’année 317 est considérée comme sacrée et le fait qu’elle n’est composée que de nombre premier n’est que l’un des éléments qui la rendent sacrée, le fait que le total de ces nombres fasse onze, comme les onze cercles des initiés en est une autre. | ||
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+ | Parmi les devoirs du clergé définis par le dogme on retrouve à peu près les mêmes éléments que pour l’église d’Eù : | ||
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+ | - Proclamer la vrai foi envers Eù et la crainte sacrée de S’ul-Tan, | ||
+ | - Punir les infidèles qui refusent de se repentir en purifiant leur corps par le feu, la terre, l’eau ou tout autre supplice infligeant un maximum de douleur ! | ||
+ | - Travailler ardemment à la Grande œuvre. (// | ||
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