« Il est impensable aujourd’hui de réduire le concept de sagesse, de conscience de soi et d’âme au seul terme d’humanité. Annwfn nous a montré, même si de nombreux humains y sont profondément hostiles, que les krilliens possédaient toutes les qualités de pensée que nous croyions, dans notre égocentrisme mégalomaniaque, être de notre seul apanage. Preuve est de l’ouverture d’esprit, bien supérieure à la nôtre, des krilliens, puisqu’il existe un terme chez eux qui désigne ce concept d’humanité élargi à tout être conscient et pensant : Na-Skef T’taï… »
Extrait du Petit lexique krillien de Bertramus Dingfrost
Chaque personnage est originaire de l’un des huit royaumes. Et chaque individu est soit un Krillien d’origine ou un Terra-mercurien, un humain descendant des colons.
Comme on a les hominidés pour les humains, les krilliens sont issus des ophidés. On les nomme aussi les «êtres souches». Ce sont les habitants d’origine d’Annwfn. C’est sous leur impulsion que la planète a pris ce nom, car c’est ainsi qu’il l’aurait nommée s’ils en avaient éprouvé le besoin ou la nécessité. Besoin et nécessité sont les maîtres-mots du mode de pensée Krillienne.
Tout ce qui n’est pas un besoin est inutile. Les Krilliens sont assez respectueux de l’ordre naturel. Pour eux la nature et la vie plus généralement suit son dessein et il ne faut pas la contrarier. En réalité, il ne sert à rien de la contrarier, car elle tisse le destin de tout, une contrariété est comme un caillou lancé dans une rivière immuable. Cette force immuable, la vie, le destin de tout sont regroupés en un terme philosophique : E’ouz. On pense que la divinité Eù est née de cette idée.
Les Krilliens ont été en grande partie exterminés lors de l’ère des foudres. Puis, se sont vus cantonnés dans des réserves pendant l’ère des seigneurs de guerre. Aujourd’hui, ils sont libres, mais leur population s’est regroupée en petites communautés autonomes, souvent à l’écart des grands centres urbains. Selon les régions, ils sont plus ou moins bien vu, plus ou moins acceptés, plus ou moins tolérés par les humains.
Aucune procréation ne semble possible entre Krilliens et Humains, même si les rapports amoureux sont tout à fait possible du fait d'une structure émotionnelle similaire. La physionomie et l’anatomie des Krilliens sont en effet assez proches de celles des humains, mais des différences notables existent.
En moyenne, les Krilliens sont plus grands. Leur peau revêt une apparance proche de celle des serpents mais elle est pigmentée. La couleur de peau varie mais il arrive fréquemment qu’elle soit jalonnée de fines rayures ou zébrures, plus claires ou plus foncées. Ils possèdent deux paupières, l’un d’elle est nictitante et leur sert de protection contre le soleil, l’eau ou la poussière. Leur colonne vertébrale n’est pas verrouillée vers l’arrière comme celle des humains ce qui leur confère une incroyable souplesse. Leur mains et leurs pieds sont plus allongés et ne possèdent que 4 doigts (dont un pouce opposable). L’implantation capillaire est basse et descend jusqu’à la base des omoplates, voire jusqu’au milieu du dos pour certain.
Les femmes Krilliennes ont les mêmes traits distinctifs que les Humaines. Elles sont généralement plus fines et plus petites que leurs homologues masculins. Elles possèdent une poitrine plus développée pour permettre l’allaitement. Les Krilliens étant d'ascendance reptilienne ils sont ovipares. Cependant au cours de leur évolution, l'oeuf n'est plus expulsé pour finir sa maturité seul, il reste à l'intérieur du ventre de la mère et sa coquille reste souple. Celle-ci est expulsée à la naissance avec l'enfant à l'intérieur.
La société krillienne est très égalitaires. Jusqu’à l’âge de 14 ans , les Krilliens n’ont apparemment pas de sexe définit. Même s'il a été constaté que les jeunes ont des organes génitaux dès leur naissance. D'un point de vu scientifique il y a mystère. C'est un peu comme si la décision de l'individu sur son genre prévalait sur une quelconque prédétermination. Cet état de fait a d'ailleurs des conséquences surprenantes. Il a até constaté que le taux de “détermination” de tel ou tel genre semble fluctuer en fonction des besoins de l'ensemble des populations, procédant ainsi à une certaine régulation. C’est au cours d’un rituel sacré et secret auquel aucun humain n’a pu assister, que se détermine ce sexe. Les enfants sont-ils élevés dans une parfaite égalité jusqu’à ce changement ? On peut penser que cette caractéristique marque profondément la société Krillienne et l’on comprend pourquoi hommes et femmes se retrouvent au combat, par exemple…
Au départ, très ouverts et confiants envers les humains, ils ont appris à s’en méfier. Mais, le génocide dont ils ont souffert a aussi renforcé leur croyance en une destinée inéluctable. Ils ont tendance à être fatalistes. Dans certaines régions, les Krilliens ont développé une haine farouche de l’humain !
En jeu, un personnage Krillien ne devrait pas haïr les humains mais sa méfiance sera présente et il peut mettre du temps à faire confiance à un humain, encore plus pour en faire un ami…
Ils sont les descendants des colons Terra-mercuriens (cf. Histoire). Ils sont arrivés il y a 1500 ans. Comme à leur habitude, ils se sont imposés et ont façonné la planète, pourtant déjà habitée, selon leur volonté.
Depuis, les humains ont appris à reconnaître les Krilliens comme leurs égaux, mais de vieilles rancœurs viscérales persistent. En effet, les humains ont tendance à traiter par le mépris cette race qui s’est laissée envahir, colonisée, réduire en esclavage etc.
Au contact, de cette planète et de la société Krillienne, les humains ont cependant développé des compétences nouvelles, jusqu’alors inconnues de l’humanité ou de l’ordre du folklore : l'Art-A'theù, la télépathie, l'Inaï-mu'waad !
En effet, en terme de jeu, seul un humain peut choisir et développer un ou plusieurs Jidù. Pourquoi et comment cette capacité s’est développée sur cette planète, est un mystère. La nécessité sans doute, comme le murmure les Krilliens, pour la nature de s’exprimer à travers d’autres canaux pour stopper la progression destructrice du développement technologique.
Pourquoi ? Ils sont conscients ?