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Les autres Ars magica
Ordral-A
Un ordral-A désigne aussi bien un enchantement que l'objet enchanté lui-même. L'ordral-A a des effets permanents, que ce soit des effets continus ou déclenchés.
Pour créer un ordral-A' il faut pratiquer un rituel proche de celui de création d'un ordral. Il faut aussi avoir écrit un Abstract pour définir ses effets. Enfin il faut avoir un support, un objet sur lequel l'ordral-A va être fixé. Cet objet doit être vu et regardé dans son intégralité par le jidaï-atah et ne peut être qu'un objet de bonne qualité.
On ne sculpte (modèle) qun'une fois un ordral-A : à sa création. Tous les détails du rituel et la création d'un ordral-A sont détaillés dans la page dédiée aux Rituels.
A la différence d'un ordral, le niveau d'altération d'un ordral-A est définit à la création.
Autres Art-A'theù
Les personnages Jidaï-atah utilisent l'Art-A'theù telle que décrite ci-dessus. Cependant, il faut savoir que dans certaines régions du globe l'Art-A'theù ne se pratique pas exactement de la même manière. De petites variations peuvent apparaître, mais les grandes lignes restent les mêmes.
Sinn-A'theù (la magie du sang) : Ainsi, les Jidaï-atah prêtres du culte pourpre utilisent la magie du sang. Le fluide vital leur servant de focus magique en lieu et place des tatouages. Le plus souvent, ils se scarifient au moment de lancer un sort, soit avec un petit stylet ou une petite dague cérémonielle. Peu de sang suffit à oeuvrer, inutile de se saigner. Dans de rares cas, le sang d'une victime est également utilisé, il n'est pas nécessaire de tuer la personne malgré la pratique souvent courante…
Djeh-A'theù (la magie des ossements) : Dans les jungles lointaines de Cahour, les tribus disposent souvent de chamans en plus des prêtres pourpre. Ces chamans ont développés une magie qui s'appuie sur les ossements et les runes en remplacement des tatouages. De petits os sont évidés et remplis avec de la poudre d'opale puis rebouché au cour du rituel. Dans sa transe le chaman voit apparaître un symbole, une rune qu'il grave enfin sur l'os. Le rituel est achevé. Les ossements deviennent des réceptacles du sort. Le sort ne peut être utilisé que par le chaman qui l'a créé. C'est pourquoi ils sont souvent recouverts de colliers d'os !
Quelle que soit le type, pour que l'ordral agisse le Jidaï-atah ou le chaman doit le sculpter. Dès lors il peut être contrecarré ou subir un inaï-A'sinn…
Pour réussir à modeler, il est nécessaire que tous les officiants réussissent avant un test de rituel, SD 3
Entere-A'theù (la magie de cercle) : Les Jidaï-atah d'un même type peuvent s'unir pour sculpter ensemble. Cette pratique est méconnue mais elle offre des perspectives intéressantes. Il faut au moins 3 Jidaï-atah pour former un cercle. Il y a toujours un officiant principal et les autres sont les acolytes. Tous les acolytes doivent posséder au moins un Jidù nécessaire au modelage de l'ordral. L'officiant, lui, doit tous les maîtriser. Pour chaque acolytes l'officiant reçoit 1 dé de plus à sa RD pour sculpter.
La portée et la durée ne sont pas affectées par cette amplification. Il faut toujours voir et regarder. Mais si les acolytes se répartissent la vision ils augmentent considérablement la zone d'effet. Par ailleurs, lors du maintien de l'ordral, il suffit qu'un acolyte ou l'officiant au moins réussisse son test de concentration.
La puissance détermine les SD comme pour un modelage “plus classique”. Mais les effets sont multipliés par le nombre d'acolytes. Ainsi un ordral nihiliste bouclier qui protègerait de 3 points les dégâts d'armes lancées, s'il est modelé par 4 Jidaî-atah, protègera de 3(acolytes) x 3 points = 9 points.
Lors d'un Inaï-A'sinn tous les membres du cercle subissent des dommages. Chaque acolyte reçoit les nombres D8 de dégâts en fonction de l'altération de l'orden. L'officiant reçoit le nombre de D8 du niveau d'altération +1D4 par acolyte. Car les flux désordonnées refluent par les acolytes puis par l'officiant qui devient en quelque sorte le point de focal de l'Inaï-A'sinn.
Rùn-A'theù (la magie des runes) : Il s'agit d'une pratique rare, qu'on ne trouve que dans les coins reculés de Darsh et de Nihel. Elle semble avoir des ramifications lointaines avec l'Art-A'theù. On pense qu'elle a été pratiquée par les premiers porteurs du dons qui ne maîtrisaient pas cet art étrange et ont trouvé un moyen limité de le canaliser. C'est un art limité à la divination et les soins. Chaque Rune est une sorte de totem qui canalise un pouvoir unique. Ces pratiquants, très rares, se nomment eux-mêmes des Ùgrhs.
Pour la divination, l'Ùgrh dispose souvent d'un jeu de plaques de bois sur lesquelles sont peintes les runes, une par plaque. Il les lance et voit comment ces plaques retombent, les runes qui apparaissent, celles qui sont en partie couverte, bref l'analyse lui est propre. Le fait est le Ùgrh a tissé un lien étroit avec ses runes (celles qu'il maîtrise donc) comme le Jidaï-atah avec les Jidù et les symboles tatoués de ses Ordrals.
Pour les soins, l'Ùgrh peint sur le corps de son patient, souvent à l'endroit qu'il estime être la source du mal, une ou plusieurs runes, jamais plus de trois et médite ensuite pour permettre aux runes d'agir.
Concrètement, cette Art ne s'apprend qu'auprès d'un Ùgrh déjà accompli. Il faut autant de temps pour appréhender une rune que pour maîtriser un verbe majeur et les mêmes réussites (ou dépenses d'expérience). Pour les résultats et les effets reportez-vous à la section Runes de pouvoir.
Avantages inconvénients
Djeh-A'theù : Tout est dans l'os ! Lorsque le chaman n'a plus d'os, il ne peut plus sculpter et doit recréer ceux-ci. Ce qui est pénible. Mais, en revanche l'avantage est qu'il peut sculpter simultanément autant d'ordral qu'il a d'os à un même niveau d'altération !!! Dans une certaine limite tout de même : son Intuition. Il peut modeler simultanément n ordrals ou n est son score d'intuition.
Les chamans se préparent longtemps et tout le temps, c'est pourquoi ils sont recouverts de colliers d'ossements. Ils sont donc très puissants et redoutables mais ce pouvoir a une limite qui est la réserve d'ordrals préparés.
Sinn-A'theù : Le sang est la clé ! Pour monter la puissance d'un ordral, un Jidaï-atah a besoin de plus de sang. Une égratignure est suffisante pour un ordral surnaturel, il faudra une plaie ouverte est saignant en continue pour un ordral contre-nature, alors qu'un flot abondant de sang vif, comme ce qui s'écoule d'un égorgement, est nécessaire à un ordral nihiliste.
On comprend mieux pourquoi le sacrifice animal ou humain/krillien est à l'honneur dans cette Art-A'theù… Car le sang versé n'a pas nécessairement à appartenir au Jidaï-atah. Ce qui n'empêchera pas l'Inaï-A'sinn si la sculpture échoue.
Rùn-A'theù : Ses pouvoirs sont limités aux pouvoirs des runes, qu'il faut voir un peu comme les tatouages de l'Art-A'theù. Chaque rune à un pouvoir de soin, et un sens de divination, certaines n'ont que l'un ou l'autre et le nombre de runes est fini… (cf. Rune de pouvoir)
— Laurent Doudiès 2023/09/16 16:55